22 au 25 mars, Valérie K. décide de voyager à vélo à travers le Morbihan, son département natal avec une halte chaque soir chez des amis ou de la famille mais privée de son compagnon de route : Joël B., malade.
4 étapes d’une centaine de kms, chacune.
Valérie part le 22 mars pour sa première étape longue de 114 kilomètres qui l’amène de Nantes jusqu’à Theix, aux environs de Vannes. La traversée du Pont de la Roche Bernard a été cauchemardesque tellement les bourrasques de vent l’effraient. Elle préfère alors marcher à côté du vélo.
La deuxième étape la conduit de Theix à Bubry en passant par Vannes, Meucon, Locminé et Baud où son cousin triathlète la rejoint pour les derniers 20 kilomètres.Ils sont les plus vallonnés et rendent le moment épique mais tellement extatique par leur beauté sous le vent et la pluie en rideau.
La troisième étape l’emmène de Pontivy à Mauron par le Canal de Nantes à Brest, via Rohan Josselin , cité de caractère qu’elle ne se lasse pas de visiter une fois encore. Ce jour là : les rencontres sont nombreuses: une cyclotouriste irlandaise, un troquet hors du temps où les piliers de bar ne se lassent pas de les regarder, admiratifs, elle, son vélo et ses sacoches détrempées enfin, une femme d’une soixantaine d’année à l’histoire touchante.
Valérie relie Mauron à Paimpont, dernière étape qui n’a pas été la plus agréable. Le vent de face pendant ses 90 kilomètres, un parcours assez monotone, un tracé GPS défaillant remplacé par « les souvenirs » et une impatience d’en finir ont rendu cette dernière étape bien compliquée.
Pas de contraintes
Le voyage à vélo de Valérie s’arrête là. Un TER reliant Vannes à Nantes l’attend, le lendemain, le dimanche 26 mars, à 14 h 30 précises alors que pendant ce voyage itinérant, le respect des horaires n’a pas été une contrainte qu’elle s’est imposée.
Partir et arriver quand on veut, sans barrières horaires, voilà une liberté qui se savoure.